De la viande sans viande

L'alimentation synthétique est un vieux cauchemar (Soleil Vert) et un nouveau marché. Les années 90' ont vu les tentatives de steak à base de pétrole, mais vraiment trop chères et passablement mal populaires.
L'alimentation à base de soja (produits similaires aux produits lactés ou carnés) a été plus dynamique, sans pour autant "faire un tabac".
Voici une étape de plus : la viande sans viande. un peu de soja (toujours lui, pour cause de fort taux de protéines retexturables) et beaucoup de technologies. C'est ici et l'article - qui oublie au passage tous les risques sanitaires induits - parle par contre très bien des enjeux économiques.

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Comme toujours, très compliqué à penser ce genre d'affaire. Le premier mouvement c'est "beurk", ensuite un brin de réflexions, et si ... ça permettait de nourrir plus de monde.... et si ça réduisait les gaz à effets de serre (les fameux pets des vaches), et si....
Il y a longtemps j'avais un ami vétérinaire qui lassé d'accoucher les vaches en parcourant les montagnes suisses avait décidé de travailler pour une entreprise américaine fabriquant de l'aspartame. le siège était dans un canton suisse très favorable fiscalement, il sillonnait l'Afrique pour vendre cette "merveille", pas un petit VRP, contrats juteux avec les états. Après s'être retrouvé sur un lit d'hôpital quelque peu criblé de balles, s'en être remis grâce entre autre au bon soins d'un "psy maison", il changea de boite et rentra chez Monsanto. Les cadres internationaux y sont bien protégés. Il me tenait ce discours bien connu... nourrir la planète, toute questions relevant à son avis d'une idéologie rétrograde et d'un discours anti science obscurantiste. Je connais bien toute cette argumentation. Nos chemins de vie se sont séparés, style de vie trop différents. Et même si je n'ai pas les arguments scientifiques, j'ai du mal à ne pas en revenir au "beurk" premier!
Mais je reste ouverte à toute argumentation non binaire

Je crains que le principal objectif ne soit pas de nourrir les affamés mais de se préserver de l'extinction des espèces consommables...
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Mon principal contre-argument n'est toutefois pas économique ou social mais...sanitaire. Qui de la surveillance de l'inocuité / toxicité de matières parfaitement synthétiques ?
Nombreuses approximations en perspectives. Et en microbiologie, l'approximation coûte cher en vies humaines.